Rencontre imprévue (pv : Amie)

Sujet: Rencontre imprévue (pv : Amie) Dim 3 Oct 2010 - 19:59

Le ciel crevait le ciel, la température était supérieur à 19 degré, une légère brise flattait les champs de blé doré, la fin de l’été approchait. Elle dut se rendre à l’évidence, ce jour, dans cet maison silencieuse, il était fin tant de quitter et de commencer son périlleux voyage dans les contrées qui lui étaient toutes inconnues. Son cœur était sombre, son regard vide et son expression ne comportait aucune humeur, elle avait la tête à rien et ne pensait pas, elle se concentrait simplement à ça : Son départ. Il susciterait probablement la joie à Heraklion, ou peinerait-il plusieurs habitants qui avec le temps avait appris à apprécié Eros.
Pourtant, cette nuit, elle avait regardé le ciel dans lequel scintillait une myriade d’étoiles et une lune imposante agrémenté du doux chants des grillons et des petites folies des lucioles au travers des arbres, oui cette nuit, elle avait prié Luna que son voyage soit des plus aventureux et merveilleux qu’elle ait à accomplir de toute sa vie, et que même ci elle devait y laisser sa peau en travers des milliers de races existantes sur la terre d’Eleakli, elle pourrait retrouvé ses parents et ainsi revenir au bercail, heureuse, d’avoir ainsi accomplit quelque chose d’épatant de sa vie. Elle n’avait aucune crainte de ce qui arriverait, son âme était sereine ; elle était allé ce purifié à l’autel consacré aux dieux du panthéon qu’elle avait tant appris a vénéré et a admirer les fastucieux talents et pouvoirs dont elle rêvait tant de possédé.
Ce matin, vêtue de sa longue tunique de lin tissé d’un blanc pure elle ce dirigea une dernière fois vers l’autel et pria une dernière fois Luna dans la voix étrangère des anciens qu’elle avait appris à déchiffré dans les épais bouquins qui tapissait dans la plus sombre partie de la bibliothèque dans laquelle croupissaient araignées velues et rats fouineurs. Assurée de son altercation envers sa divinité, Eros retourna d’un pas félinesque à sa chaumière, prépara de la tambouille et du pemmican pour son voyage. En enfournant tous ses besoins de survie elle sentit son estomac ce noué et des larmes montés à ses yeux, sa nostalgie la hantait. Elle attacha son sac à son dos et sortit de la maison.
Elle marcha sur le chemin centrale de terre battue d’Heraklion, plusieurs commerçants se retournaient à son passage, un silence régnait maintenant, adieu village et vie paisible. Bien sure elle aurait pu prendre un cheval, mais les mâles étaient tous trop dociles pour être monté et les femelles allaient bientôt mettre bat puis elle était assez forte pour marché et affronté les changements d’humeurs de Luna. Son regard regardait droit devant elle, là où s’effaçait le village d’Heraklion.

Quand elle arrive aux grandes portes du village d’Heraklion, elle prit une grande respiration et regarda le ciel d’un bleu limpide elle ce força pour ne pas regarder en arrière.

Elle marcha longtemps, sans trop s’épuisé, le jour continua a défilé si lentement. Elle s’arrêta à un moment pour mangé un peu. Elle remarqua qu’il était midi et qu’il n’y avait aucun nuage dans le ciel, donc elle en profita pour cueillir quelques fruits, enfin plus de provisions pour ce périlleux voyage.

Lorsqu’elle eut fini sa petite pause il fut temps de ce remettre en route et de partir.
Elle continua sa route et traversa un petit bois puis arriva dans une grande plaine déserte.

Sujet: Re: Rencontre imprévue (pv : Amie) Mer 6 Oct 2010 - 1:00

C'était le soir, Amie venait juste de prendre une importe décision. Elle avait enfin atteint le cape des 12 ans, âge qui selon elle était très vieux! Quoi qu'il en soit la petite fée dont le bleu était la couleur principale, savait désormais ce qu'elle voulait faire. Un sourire c'était dessiné dessus son visage , un sourire encore plus lumineux qu'à son habitude. Elle rejoint de manière enjouer la famille qui s'occupait d'elle en ce moment. Tout le village de Fania était un peu comme sa famille puisque chacun l'avait recueillit à un moment ou un autre. Bref Amie avait un important message à annoncer! Ce soir là, elle s'approcha de la table pour aller manger, elle semblait un peu perturbée quoi que souriante. La petite fée mangeait en compagnie d'une dame , de son mari et de leur deux garçons, deux petit jumeaux de 6 ans. Pendant le repas la femme remarqua la mine un peu étrange de la fillette et lui demanda se qui la tracassait.

-Oh rien je vous assures!

Répondit la gamine en adoptant un sourire un peu plus naturelle. Après moult réflexion la fillette se décida de parler à nouveau.

-En faite, je vais partir vivre ailleurs...

Ajouta-t-elle. La dame crue alors qu'elle voulait parler d'aller dans une autre famille vue qu'Amie changeait souvent de maison. La fée secoua négativement la tête.

-Oh non, je vais partir beaucoup plus loin que ça! J'ai rêvée la nuit dernière qu'en dehors de la montagne il y avait de magnifique endroit et je trouve dommage de ne pas les avoir vue alors j'irais les voir de mes yeux...

Tout le monde autours de la table devient soudainement très silencieux. Puis l'un des jumeaux se mit à pleurer faisant par la suite pleurer son frère.

-Tu...tu nous aime plus??? Tu veux partir loin de nous!?

Dit le premier aux proies à un amers sanglot.

-Ça n'est pas ça...

La discutions dura un moment à la suite de quoi la soirée se déroula en silence. Les adultes avait fini par convaincre la fée d'en reparler le lendemain avec eux. Elle ne fit qu'hocher la tête. Tout le monde fini par aller au lit, puis au matin, Amie ce leva très tôt. Elle ne voulait pas qu'on l'empêche de suivre son destin. L'espace d'un instant elle se mise à genoux près d'une fenêtre et se mise à prier.

-Je vous en pris ô grande déesse Luna, aidez ma...mes familles à bien se sentir même sans leur amie à tous. Ne me guidez pas sur mon chemin, aidez plutôt ceux qui on décider de rester ici, j'aime tout le monde, mais il est temps pour moi de partir, de voler de mes propres ailes.

La fillette n'en savait rien, mais son message d'espoir avait été entendue pas au moins une autre personne que la déesse. Caché un peu plus loin, la dame des lieux avait tout entendue, hochant la tête aux dires de l'enfant, elle décida de la laisser partir. Elle la vit prendre un sac et mettre quelques aliment à l'intérieur. Ce sac était fait de manière à ne pas abimer les ailles d'une fée et surtout à ne pas la gêner en vole. Posant le sac dessus son dos, Amie vérifia qu'il était bien placé puis elle sortie de la maison s'envolant par la fenêtre. Le soleil pointait à peine à l'horizon. Tout le village était encore endormit à son départ, évitant ainsi de leur briser le cœur. Elle ne se rendait pas compte qu'en faite elle voulait surtout éviter de se mettre à pleurer et que son geste était au final bien égoïste.

Volant un long moment, elle fini par s'épuiser. Elle se laissa planer un moment et atterrie de cette manière, elle avait drôlement faim! L'adolescente savait qu'elle avait de la nourriture dans son sac mais souhaitait la garder pour plus tard, ce n'était pas le temps de tout dévorer! C'est alors qu'elle remarqua une plante qu'elle n'avait jamais vue, qui était couverte de petits fruit. S'approchant d'elle en marchant, elle tendis le bras et en cueillit quelques uns, comme la fillette les porta à sa bouche elle entendit une voix venant de sa gauche.

-Hey mange pas ça tu va être malade!

La petite fée tourna la tête et vie un grand homme avec une fourche dans les mains. Il ne semblait pas avoir vue à qu'elle point elle était différente des autres gens. Il n'avait sans doute pas remarquer ses ailles parce que quand elle laissa tomber les fruits sur le sol l'homme fit un pas dans sa direction et eut soudainement l'air stupéfait. Amie l'observa un moment et dans un grand sourie le salua. Elle ne comprise pas pourquoi, mais elle vie la fourche tomber sur le sol et l'homme s'enfuir en courant et en criant. haussant les épaules Amie observa autour d'elle, il n'y avait rien. Tentant de soulever la fourche en volant elle cria à l'homme.

-Monsieur! Vous avez oublier votre....votre truc ...aille... piquant!

Elle posa son regard dessus sa main elle avait accroché l'un des pics et saignait...laissant tomber la fourche au sol, elle s'envola les larmes aux yeux. Le soleil était presque arrivé à son zénith. Elle repéra une plaine un peu plus loin et s'y dirigea dans l'espoir de peut-être trouver une source d'eau ou des gens pour l'aider avec sa blessure toute fraiche! Arrivant là elle pica un moment vers le sol volant désormais à trois, quatre mètres d'altitude. Un peu plus loin elle vit finalement quelqu'un qui semblait marcher seul. Elle décida de se poser au sol puis fini par se mettre à courir dans sa direction. Alors qu'elle était à quelques mètres de la personne, elle s'accrocha dans une bosse de se sol inégale, puis tomba tête première sans avoir le temps de se rattraper en volant, causant un boucant d'enfert dans cette vallée silencieuse.. Cette fois ça en était trop, elle n'en pouvait plus. la fée qui ne semblait pas avoir plus de 8 ans, éclata en sanglot, lui donnant sans doute une apparence encore plus jeune. Comme ça allait mal! Elle aurait du demander à Luna de la protéger au moins un tout petit peu! L'enfant se redressa légèrement pour finalement s'assoir en tailleur dessus le sol. De sa main droite, elle tenait sa main gauche d'où s'échappait un peu de sang. Son regard en larme fixait sa main avec détresse.

Sujet: Re: Rencontre imprévue (pv : Amie) Dim 7 Nov 2010 - 15:36

En marchant, elle regarda sa carte et pensa en voyant le territoire désert sur lequel était inscrit : Plaine d’Hélia
-Désert d’herbe ?
Le soleil plombait sur ses cheveux rougeoyants et ralentissant le pas elle profita un peu du soleil, en s’agenouillant et en regardant le ciel bleu. Puis elle vit une étrange créature s’approché et elle se leva rapidement. Elle remarqua vite qu’il s’agissait d’un enfant blessée. Elle courut vite la rejoindre sans gêne.
-Mon dieu, petite que faites vous ici, blessée en plus !
Remarquant qu’il s’agissait d’une fée, Eros pensa que l’enfant de ne souffrait pas car la magie intérieur de la fée devait la guérir, mais par mesure de prévention elle enleva son petit sac de son dos et sortit un bandage et enroula la main de l’enfant dedans.
-Ma parole, un enfant fée, n’êtes-vous pas loin de chez-vous d’ailleurs ?
Eros, ce sentait pour une rare fois protectrice et maternelle, elle n’avait jamais eu d’enfants et rare elle avait pu en soignée un, il avait tous bien trop peur d’elle pour qu’elle puisse les soigné et même les approché, c’était une des rares fois où un enfant n’essayait pas de la fuir, peut-être que la fée avait déjà vu des personnes au regard comme cela. Ce fut une première fois où elle ne se sentit pas rejetée par les autres. D’un autre coté elle sentit que Luna était de son coté car elle rencontrait sa première créature magique depuis le début de son périple. Ne connaissant pas de technique de médecine, elle fit un garreau sur la main de l’enfant, puis s’agenouilla à coté d’elle.
- Alors comment t’appelles-tu ?
Eros ne voulait pas prendre la fée comme une toute jeune enfant, car elle devait s’en doute être au début de l’adolescence, mais elle restait tout de même un enfant.
-Puis, pour ne pas que je prenne pour un enfant trop jeune, quelle âge as-tu ? Sans vouloir t’offensé bien sure, ce n’est qu’une question.

Eros sortit sa gourde d’eau et la tendit a la jeune fée puis se coucha à ses cotés pour regardé le ciel bleu limpide et les quelques nuages qui y passait.

[erf, pardon si le rp est court, je ferai mieux la prochaine fois, j'avais un manque d'inspiration -_-]

Sujet: Re: Rencontre imprévue (pv : Amie) Mar 9 Nov 2010 - 3:27

La jeune fée âgée de 12 ans ne connaissait rien au monde extérieur, toute sa vie elle l'avait passé à Fania. Elle avait eut la chance d'être gâter toute son enfance et de bien vivre au ceint de plusieurs familles, sans jamais vraiment réaliser qu'elle elle en avait jamais eut de famille. Elle n'avait jamais rien demander elle n'avait jamais manqué de rien et était très fière d'avoir vécue jusqu'ici comme elle l'avait faite. Tout ce qu'elle avait faite c'était de par son choix et jamais elle regretterait une de ses expérience. Elle aimait toutes SES familles et elle restait optimiste face au future.

Mais bon restons concentré sur le moment présent, voulez-vous? L'adolescente de 12 ans c'était percé la main avec un instrument qu'elle n'avait jamais vue au par avant. Elle c'était mise en quête d'aide pour cette blessure. Dans son innocence d'enfant, jamais elle n'avait pensé à tenter de se guérir elle-même. Elle qui avait toujours vécus à s'entourer de plusieurs famille, elle n'avait jamais cru qu'elle pourrait un jour se blesser sans avoir un aide immédiate!

C'est donc ainsi que la jeune fée de 12 ans chercha à trouver quelqu'un pour lui venir en aide et qu'elle le fit. Non, à aucun moment elle n'avait eut peur de la femme, pas plus qu'elle n'aurait eut peur d'un être de 12 pieds de haut autant en largeur, complètement rouge avec des cornes. Amie croyait tout bonnement en la bonté de chacun en plus qu'elle ne croyait pas qu'on puisse être violant par exprès. Donc selon cette gamine le mal n'est rien de plus qu'un truc involontaire! Comme la blessure qu'elle avait à la main!

La femme face à elle était très gentille de toute manière, elle était en train de bander sa blessure, elle s'était même précipité vers la jeune fée en sanglot. Elle s'était drôlement énervé juste à la voir dans cette état! Ce qui d'ailleurs surprit la fée qui, elle, était d'un naturelle plutôt calme. Du moins c'est ce qu'elle pensait. La gamine arrêta de pleurer quand elle vit la femme venir vers elle puis penser sa plaie.

-Loin de chez moi....mais...oui non...Oui...mais c'est pas si grave que ça! Je vais faire le tour du monde moi!

Durant que la jeune adolescente fée disait cela, l'humaine terminait le bandage de cette dernière. Amie l'observa faire un moment, puis la dame lui demanda son nom.

-Je m'appelle Amie! Tu sais comme une amie, l'amie de quelqu'un, donc bref de part mon nom je suis l'amie de tout le monde moi!

Déclara la jeune fée optimiste à la gentille personne qui l'avait aider avec sa plaie fraichement ouverte, au fond c'était pas énorme, il y avait beaucoup de sang et voilà tout! Mais bon peux importe où était-elle passé sa politesse?

-Et to....vous?

Pourquoi les humains disaient vous quand ils étaient seuls? Bizarre! Quite à s'acoutumer, la jeune fée décida d'employer le vous comme l'avait faite la femme avec elle plus tôt!

Un moment plus tard la femme alla même jusqu'à lui demander son âge! La jeune fée sourit à pleine dents puis décida de dire n'importe quoi!

-J'ai 107 été!

Déclara-t-elle en observant d'abord la réaction de la femme, puis échappant un petit rire elle reprise.

-J'ai 12 printemps en faite. Tu as quel âge toi?

Questionna alors la petite Amie l'aire curieuse. Fixant son regard bleu dessus la femme. Tout chez Amie semblait être bleu. Heureusement, C'était sa couleur préférée! Quand la jeune fée vit la femme se coucher à même le sol elle ne sembla pas comprendre toute suite, mais haussant simplement les épaules et restant assise en tailleur elle l'observa. Elle tenait pas vraiment à se froisser une aille juste pour faire comme elle. Elle avait prise la gourde pour prendre une gorgée, mais elle ne fit rien d'autre par la suite que d'observer la femme, puis elle lui redonna la gourde avant de poser à son tour son regard vers les nuages. qu'est-ce qu'il y avait de si exceptionnel? Elle qui avait prise l'habitude de voler dans le ciel bleu, ne voyait pas en quoi il était si attirant vue d'en bas! Elle fini par rapporter son regard dessus la femme.

-Tu aime le ciel?

Questionna-t-elle histoire de briser le silence, elle se rappelait déjà plus du fameux vous, quand il y a qu'une personne! A quoi bon!?

Eros n’en revenait juste pas encore, elle qui croyait que la route serait encore longue avant de rencontré des créatures, elle fut plutôt courte en faite. En tout doute de toute façon, elle ne s’attendait pas vraiment à ce que se soit un enfant, mais bon le destin lui tombait dessus elle ne pouvait rien y faire c’était comme sa. La jeune paysanne avait déjà interrogé l’enfant sur qui elle était et que faisait elle si loin de chez-elle, en faite Eros ne savait pas précisément si le royaume des fées était loin ou proche de l’endroit où elle se situait, bien sure elle avait appris a distinguer les contrées par les environnements quand elle avait des cours de géographie d’Eleakli, mais elle ne savait pas précisément où se trouvait ce monde enchantée.

Sinon, Eros n’avait pas trop envie de materné la fée, elle n’avait d’ailleurs maternée personne de toute sa vie et il était fort probable que cela n’arrive pas, elle se sentait un peu plus maternelle à cet instant en soignant l’enfant, elle n’avait pas de dons spéciaux comme plusieurs enfants qu’elle avait connu pendant ses cours, elle ne s’y connaissait pas vraiment en soin et potions à différent de toutes les grandes guérisseuses et chamans qu’elle avait du rencontré dans son enfance, au sujet de ses yeux, Eros n’était qu’une simple humaine sans pouvoirs et dons, elle ne connaissait que quelques techniques de combats, mais ne savait pas manié une épée et un bouclier, elle était d’ailleurs plutôt pacifique à ce sujet. La paysanne fut en outre surprise de voir que la fée ne paniquait pas en voyant le regard de sang de la femme si plusieurs enfants en avait peur pourquoi pas elle. De toute façon cela lui était égale, elle savait aussi que bien des êtres sur cette terre avait des airs beaucoup plus effrayant que le sien et elle se doutait bien que la fée n’avait pas peur d’un simple regard rouge.

Quand la jeune fée lui débita ses projets et qu’elle se trouvait pas si loin de chez elle, un léger sourire s’esquissa sur le visage d’Eros qui tentait tant bien que mal de pansé la plaie profonde de l’enfant qui lui transperçait la main.
- Tu as de belles initiatives dit donc, faire le tour du monde, toute seule ? C’est grand le monde tu sais. Enfin, je ne sais pas où s’arrête les limites d’Eleakli moi-même…mais au moins tu n’es pas la seule à avoir ce projet en tête, petite. Eros lui fit un clin d’œil. Bien sure que cette grande femme rousse allait découvrir totalement Eleakli, elle allait savoir enfin où ce trouvait la fin du monde, si les grandes montagnes enneigées qui perçait le ciel au loin aboutissait à une seconde vie ou c’était un grand désert de glace, de neige, de noir et de froid tueur et est-ce que le sud du monde était constituée d’un grand désert où était-il aussi froid que le nord, y avait-il aussi de la vie là-bas ou juste des bestioles affamées et inconnues aux yeux de tous. C’est ce qu’elle saurait.
Enfin, la jeune fille lui dit son nom : Amie. Elle trouvait cela jolie, plus jolie que le sien en tout cas, Eros…qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Sa mère lui avait dit que c’était le nom de la plus belles des déesses, en entendant cela bien sure Eros avait rit et lui avait dit : Maman, ne dit pas de sottises, la plus belle des déesses c’est Luna ! La fée lui demanda son nom, et elle fut enchantée dit répondre.
-Je m’appelle Eros, mais à différent de toi j’ignore totalement la signification de mon prénom, on m’a dit que c’était la plus belle des déesses qui portait ce nom, mais je ne connais pas vraiment tous les dieux du Panthéon alors… je ne sais pas trop ce que cela peut bien dire.Eros était un peu confuse, son nom serait celui d’une déesse, mais comment savoir si cela était vraie, une déesse, Eros savait en un sens que le Ros dans son nom venait du terme Ro qui signifiait l’amour dans les elfes noirs et que le S signifiait la sensualité, mais le E signifiait lui aussi quelque chose, mais quoi ? Cela restait encore inconnu ou du moins elle avait un blanc dans sa tête ce qui l’empêchait de ce souvenir ce que ce E signifiait, cela devait être le début d’un mot drow, mais il y avait tellement de mot drow commençant par E qu’elle ne savait pas où commencer.
-Ah ! Oui, j’ai oublier, les règles de politesse des humains ne s’appliquent pas dans mon cas vu que je suis bas dans la société humaine, tu dois vouvoyer la royauté et la noblesse, mais si tu rencontres un marchand ou un paysan comme moi, tu peux le tutoyer, ou du moins il faudrait que tu apprennes un peu à le connaître avant, du moins c’est ce que l’on m’a éduquer.
Après avoir demandé l’âge de l’enfant, elle fut un peu surprise de la réponse de celle-ci 107 été, elle ne savait pas trop ce que cela signifiait, elle savait juste que les fées annonçait leur âge par les saisons chaudes où par la saison du retour des fleurs, mais comme les fées étaient parfois plus vivantes, mais encore fœtus, pendant l’été, sinon le printemps signifiait leur âge en année humaine, ce qui signifiait que l’enfant avait 12 ans.
-Moi…si je me souviens de mes notions sur l’âge des fées, étant donné que nous les humains nous comptons notre âge par année, je dirais que j’ai 21 printemps. Oui c’est ça.Après avoir donné un peu d’eau à la jeune fée, Eros s’allongea pour regarder les nuages, c’était un de ses hobbies, elle était capable de passer des heures à regarder le ciel, enfin quand elle avait du temps elle le faisait, comme tôt le matin, car sinon, elle n’avait pas vraiment le temps pour prendre une pause et contemplé le ciel, car elle était toujours débordée depuis la mystérieuse disparition de ses parents, elle n’avait jamais vraiment une minute pour elle et devait constamment travailler sur la ferme, c’était épuisant, mais au moins elle était capable de vivre. La fée sembla aussitôt constaté qu’Eros était un peu perdue dans ses pensées et lui posa une question.
- Si j’aime le ciel ? Je dirais oui, sauf quand il est noir car, le noir représente le chaos et le chaos représente les abysses et je n’apprécie pas vraiment les abysses. Sinon, je l’aimes bleu car bleu est une belle couleur et que le ciel cache des milliers de secrets, on peut pensé à plusieurs choses, on peut rêvé, le ciel est un peu un autre monde pour moi, quand je le regarde, je peux m’imaginer ce que je veux et sans que personne ne vienne me dérangé. Et toi ?
Eros n’espérait juste qu’elle ne soit pas trop philosophe pour la jeune fée, elle n’avait pas l’habitude d’employé un langage un peu plus simple car elle parlait avec un vocabulaire très riche normalement et il était aussi rare qu’elle puisse parlé avec un enfant, car ceux-ci la fuyait constamment et avec les adultes elle avait prit l’habitude de ne pas paraître comme un « démon » et d’une femme humaine tout à fait normale.

Dans la quiétude d'un matin naissant, la lumière du soleil réussit à percer dans l'entrebâillement de la porte. Le vent de l'extérieur fit tanguer les feuilles, faisant doucement flotter la lueur diurne dans l'unique pièce. Le silence était tel que l'on pouvait presque percevoir le son des gouttelettes de rosée qui s'écrasait sur la terre mouillée. Ce genre de matin était de ceux qui faisaient rêver les plus sereins, ceux qui faisaient renaître en certains une quelconque paix intérieure. Pourtant, ce genre de matinée n'était pas classée "rare" dans ce royaume où la nature et le calme avaient parfaitement droit d'être.

C'est dans cette ambiance qu'au milieu de la forêt, une de ses habitantes ouvrit les yeux. En se fiant sur la clarté timide qui se frayait peu à peu un chemin dans sa hutte, elle devina que le matin était arrivé. Il était presque temps... Ses membres étaient étonnamment crispés. En se tournant la tête, elle aperçut une gourde d'eau et un bol de fruits fraîchement cueillis laissés à sa disposition. Son regard se calma, bien que ses pensées se tournèrent sur des idées relativement sombres. À quel point pouvaient-ils être hypocrites ?

Maëlia réussit à se redresser, bien qu'avec certaines difficultés, dans ce lit qu'elle avait déjà connu plus confortable. Bien sûr, malgré leurs manières et leur façon de parler, ils étaient sans doute sincères... Mais également hypocrites. Les Elfes qui avaient installé leurs habitations près de la sienne. Heureusement, ils la laissaient se reposer seule, mais ils ne se gênaient certainement pas pour entrer et sortir à leur guise. Bien qu'elle n'était qu'une Elfe normale, ils continuaient de la traiter comme si elle avait quelque chose de spécial... Il fallait aussi avouer qu'elle n'aidait pas tout le temps ses "sujets" à la comprendre, en se montrant supérieure à eux et tout. Le mieux était sans doute de faire selon ses humeurs du moment. Et pour l'instant, Maëlia ne savait simplement pas quoi faire. Elle avait fait un rêve plutôt effrayant dont elle ne se souvenait qu'à moitié, mais c'était bien assez pour la troubler. Elle avait rêvé de cette forêt, si noire, si froide. Les arbres sans feuilles qui semblaient fermer la seule route de sortie, et les ombres qui l'entouraient... Un frisson lui parcourut l'échine.

Ces cauchemars ne cessaient d'hanter ses pensées ces derniers jours. La princesse était sans doute bien nerveuse, mais pourquoi ? Ce n'est pas comme si un malheur allait lui tomber dessus n'importe quand. Maëlia resta sur le lit à réfléchir. Peut-être devenait-elle également folle, à force de rester cloîtrée ainsi. Disons que les Elfes qui s'étaient établis près d'elle ne l'avait pas fait pour rien. Ils ne désiraient pas qu'elle ne s'éloigne trop loin dans la forêt, ou encore pire, qu'elle en sorte. On dirait qu'ils ne tenaient pas compte du fait que malgré ses presque seize années, Maëlia était une Elfe bien plus mature qu'elle ne le semblait d'abord. Ce n'était pas nouveau, puisqu'ils s'occupaient d'elle depuis qu'elle était toute jeune, mais à bien y penser, elle ne s'était jamais vraiment attachée à aucun d'entre eux. Elle les voyait plus comme des gardes insistants que des amis sincères.

« Ils doivent espérer que je devienne plus responsable un jour... » songea-t-elle en baissant le regard au sol.

En effet, il lui était arrivé à quelques reprises dans le passé de se promener là où il "ne fallait pas". Mais dans ce temps-là, elle n'était encore qu'une enfant, il fallait bien qu'elle explore !
Prise d'un ennui soudain, Maëlia se leva brusquement. Ce matin comme tous les autres, elle sortit de la hutte et sans plus attendre, se dirigea d'un pas rapide sans non plus être pressé vers la source d'eau qui s'écoulait non loin. C'est là où la verdure se faisait plus claire et l'air plus frais. Sans même prendre la peine de se dévêtir de sa tunique de nuit, elle entra dans le bassin. L'eau froide lui secouerait sans doute assez les pensées pour qu'elle puisse oublier tous ces ennuis qui lui passaient par la tête.

En fait, elle lui secoua tellement les pensées que la princesse eut une soudaine révélation. Si elle voulait vraiment paraître responsable envers ces hommes qui l'enchaînaient perpétuellement de leurs paroles venimeuses, alors ce n'était certainement pas en obéissant à leurs ordres démesurés. Elle allait quitter la forêt. Et lorsqu'elle reviendrait, elle serait vivante, sans une égratignure, et surtout forte. Ce n'est pas parce qu'elle était une héritière du trône qu'elle pouvait s'empêcher de s'amuser... non, de se cultiver un peu ! Au contraire, elle en serait alors bien plus enrichie qu'en restant ici, où elle ne se sentait pas toujours parfaitement à sa place.

Lorsque Maëlia revint vers sa hutte, elle remarqua que ses confrères n'étaient pas présents. Ils devaient sans doute penser qu'elle dormait encore.

- Hmph, comme si j'étais si paresseuse... grommela-t-elle en entrant dans la pièce unique.

Toujours en faisant la moue, la jeune Elfe enfila une robe longue d'une teinte forestière, une paire de bottes lui arrivant aux genoux et une cape grise. Mettant prudemment la gourde et le contenu du bol de fruits à sa ceinture, elle s'assura que personne n'arrive pour finalement placer le capuchon de la cape sur sa tête. Bien que cette idée puisse sembler totalement irréfléchie et stupide, Maëlia décida de s'exécuter avant de ne regretter son geste.

Même si elle n'était pas autorisée à sortir du royaume des Elfes, elle savait bien quel chemin prendre à travers la forêt pour ce faire. C’était tout de même ironique : alors que certains souhaiteraient tellement voir cette forêt légendaire de leurs propres yeux, la princesse, elle, faisait des pieds et des mains pour en sortir. Marchant à grands pas dans la forêt, cachant de son mieux la chevelure dorée qui aurait tôt fait de la faire repérer, Maëlia ne cessait pas de jeter de petits regards nerveux par-dessus son épaule. Si elle se faisait prendre de nouveau, qui sait ce qui pouvait lui arriver ? Et si elle tentait d’expliquer la raison de cette soudaine envie de sortir du royaume, ils la prendraient pour une divaguée.

Plus elle avançait dans la forêt, plus le changement de température pourtant subtil se faisait remarquer : l’air était moins humide, le soleil avait davantage tendance à se pointer d’entre les feuilles et le vent semblait être plus présent. Cela ne l’énervait pas du tout de marcher ainsi durant des heures, mais elle se demandait tout de même combien de temps faudrait-il à ses « sujets » pour se rendre compte de son absence.

- Non, je dois cesser de m’en faire... Je ne fais rien de mal, je prouve mon autonomie !

Elle secoua la tête, en continuant son chemin. Sa solitude dans cet exploit lui ferait sans doute du bien... À cette pensée, le regard de l’Elfe se voila. Au fond, peut-être avait-elle juste besoin de quelqu’un avec qui s’attacher... Sans passer une seconde de plus sur cette idée, elle regarda à sa gauche. Une libellule la suivait depuis un moment déjà. Ses ailes battaient si vite qu’elles semblaient invisibles.

- Tu as aussi ton propre voyage, n’est-ce pas ? murmura la princesse avec un petit sourire.

L’insecte se contenta de faire une cabriole autour de la tête de celle-ci avant de s’envoler au loin, ouvrant à ses yeux une toute autre vision. Maëlia ouvrit grandement les yeux en apercevant la lumière qui baignait au bout d’une clairière. Encouragée par cette petite victoire, la jeune femme accéléra le pas, au point où elle se mit bientôt à courir. Craignant soudainement qu’une sentinelle surveille le coin - puisque ce genre de sécurité ne l’aurait pas surprise – elle détala, laissant derrière elle le labyrinthe sylvestre.

Sa course s’arrêta subitement alors qu’elle se retrouva à plusieurs dizaines de mètres de la clairière. Instinctivement, l’Elfe se protégea les yeux d’une main, le soleil étant plus fort que jamais maintenant qu’elle était ainsi à découvert. En fait, cette sensation d’être enveloppée d’une douce chaleur la berçait étrangement. En retirant finalement sa main, elle put mieux voir l’environnement dans lequel elle se trouvait. C’est bouche-bée et immobile que la princesse laissa vagabonder son regard turquoise sur la plaine qui s’étendait à perte de vue. Évidemment, de sa position il y avait toujours un arbre par-ci et par-là, mais le paysage était en majorité constitué d’herbe. Sans plus attendre, elle entama le pas.

« ...Ah... La chaleur... »

Cela devait bien faire au moins quelques heures que Maëlia déambulait sur la plaine. Elle n’avait pas vu faux : c’était immense ! Maintenant, les arbres ne formaient qu’une bande plus foncée à l’horizon. Une petite brise flottait dans l’air, mais l’Elfe était plus ou moins habituée à parcourir de longues distances sans un seul couvert à l’ombre. Malgré le fait qu’elle avait relativement chaud, elle décida de ne pas retirer sa cape. Les précautions n’étaient jamais trop nombreuses... Même si elle n’avait encore croisé aucune âme qui vive. À en voir la position du soleil, qui se trouvait directement au-dessus d’elle, Maëlia en déduisit qu’elle avait marché assez longtemps, surtout si on comptait le fait qu’elle s’était réveillée plutôt tôt. Songeant à tout cela, il lui fallut un certain temps avant de remarquer que quelque chose clochait dans le paysage. De l’herbe, de l’herbe, deux points noirs, de l’herbe...

Son regard s’illumina lorsqu’elle prit enfin conscience qu’elle n’était pas toute seule. Il y avait deux personnes, là-bas, tout au loin ! Un peu surexcitée, la princesse parut avoir un soudain regain d’énergie. Elle accéléra sa promenade, au point où elle faillit se prendre les pieds dans ses bottes. Puis, elle ralentit soudainement.

« Bon, alors il y a des gens. Et puis quoi alors ? Je ne peux pas me permettre de perdre la posture ainsi... Je dois me prouver. » pensa-t-elle en reprenant un air plus digne.

En y songeant davantage, elle décida d’ajuster son capuchon de manière à ce que ses oreilles pointues soient invisibles aux yeux des voyageurs. La distance était tout de même longue, mais elle décida de ne pas se ruer sur qui que ce soit.

Ce fut à une trentaine de mètres que la jeune femme décida de se faire remarquer. Elle toussota un peu, tout en s’assurant de vêtir un air moyennement hautain pour se préparer à la confrontation. Oui, « confrontation ». Mais malgré tous ses efforts, une petite boule d’agitation continuait de sautiller dans son esprit. Peut-être allait-elle bientôt converser avec des humains... Des humains ! Si quelqu’un lui avait dit qu’elle parlerait à un être de cette race aujourd’hui, elle ne l’aurait jamais cru.

Maëlia réussit finalement à distinguer deux personnes, dont une complètement étendue sur le gazon. N’avaient-ils pas peur de se faire piler dessus ? En s’approchant un peu plus, gardant tout de même une distance raisonnable, elle s’éclaircit rapidement la gorge.

- Bon... jour.

Elle se demanda un instant s’il s’agissait de la bonne façon de saluer les personnes de ce peuple. Maintenant qu’elle y pensait, elle était bien soulagée d’être de la noblesse : puisqu’il y eut déjà des chances qu’elle soit emmenée sur le trône, Maëlia avait eut un droit exclusif à apprendre le langage des autres races. Cependant, elle était un peu « rouillée », et par-dessus tout, elle avait un étrange accent. Elle espérait simplement ne pas avoir à répéter. Donc, la princesse attendit que ces deux personnes, dont elle avait encore quelques difficultés à distinguer les traits, lui portent attention avant de poursuivre sur sa lancée. Après tout, elle n’était pas sortie de chez elle ce matin pour une promenade simpliste.